Formation des journalistes sur la gestion de l’information en période de pandémie et sur les droits de l’homme

Le Consortium des ONG Santé Environnement Femmes et Développement et Association des Volontaires pour un Environnement Sain (SEFED)/AVES) a échangé le jeudi 25 novembre à Kpalimé, avec des leaders communautaires de la ville de Kpalimé, sur la participation citoyenne à la promotion de la cohésion sociale en cette période de pandémie.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet COVID 19 et le respect des droits humains. Elle a reçu l’appui financier du Civil Society in Development (CISU) et du Youth For Development Denmark (YFDD) qui en assure l’accompagnement technique.

L’objectif est de promouvoir le droit et la santé des populations à la base en cette période de pandémie à travers des actions de sensibilisation communautaire de proximité et de formation des acteurs locaux. D’autres thématiques comme la non-participation citoyenne au développement, les abus ou violences en période Covid19 ont également
été abordées.

Il s’agit d’amener les populations de la commune de Kloto1 à participer efficacement au développement de leur
milieu, de recenser les cas de violences au sein des communautés en période de covid19, de réduire les cas de violences au sein des populations locales, d’appréhender les mécanismes de dénonciation des cas d’abus ou de violences et de s’approprier les instruments ou dispositions juridiques de recours au niveau national.

Le premier adjoint au maire de Kloto 1, Proper Kwasi Kawdzo-Akpotsui a remercié les responsables du consortium pour cette initiative. Après avoir dressé le tableau des abus et violences au quotidien dans les communautés et surtout à l’égard de la femme, il a invité les participants à mener des actions afin de mettre fin aux violences domestiques en cette période de pandémie.

Pour le président de l’ONG Santé Environnement Femmes et Développement et Association des Volontaires pour un
Environnement Sain (SEFED), Wottor Komlan Amétépé, les violences domestiques sont de plus en plus légion. Il
a relevé les différentes formes de violence notamment les violences physiques, psychologiques, sexuelles, financières. « La maltraitance, l’exploitation, la brutalité, le chantage, l’intimidation, les menaces, la dévalorisation, l’humiliation, le harcèlement et les contraintes sont des synonymes qui Une séance de sketch sur la maltraitance en période de covid-19 expriment les violences », a énuméré M. Wottor.

Le coordinateur du projet, Agbavito Sélom a indiqué que les pratiques culturelles et communautaires néfastes, les préjugés et stéréotypes, le silence et l’impunité face aux acteurs de violence, les pratiques sociologiques et patriarcales et la pauvreté accentuée par la vie chère en cette période de Covid19 ont conduit inexorablement à une recrudescence des abus et violences de tout genre entrainant à une violation des droits à la santé et à la vie.

M. Agbavito a souligné que par-delà ces abus et suite à cette paupérisation croissante, les populations dans le cadre de la décentralisation participent peu au développement de leurs milieux et parfois dans la violence envers les autorités communales et préfectorales.

ATOP/AYH/EKM

Activité relayée par le journal ATOP à la Page 11

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